Qui peut faire l’ascension du Mont-Blanc ?

Course d’alpinisme en haute montagne, le Mont-Blanc est dédié aux personnes sportives et en bonne santé. Qu’elles soient professionnelles ou non, il est important de connaître les règles de sécurité et les techniques alpines tout en disposant d’une bonne condition physique. Si les professionnels possèdent une expérience en escalade, ils doivent être accompagnés d’un guide.

Qui peut faire l’ascension du Mont-Blanc ?

Toutes personnes à partir de 16 ans peuvent faire l’ascension du Mont-Blanc à condition de respecter les règles de sécurité. Elles doivent être motivées, entraînées et sportives. Pour les jeunes, l’altitude raisonnable est de 4 000 m. Il n’y a pas de limite d’âge pour faire l’ascension du Mont-Blanc, même à 70 ans, l’essentiel est d’avoir une bonne condition physique et être en bonne santé. En effet, il est important de suivre une cordée car l’ascension du Mont-Blanc est une succession de terrain glaciaire. Un faux pas ou un faux mouvement peut provoquer une chute fatale ou une blessure grave.

Conditions pour escalader le Mont-Blanc

En plus d’être sportive et en bonne santé, une personne souhaitant faire l’ascension du Mont-Blanc doit avoir une acclimatation à l’altitude. Les néophytes, menés par un guide, passeront par les meilleurs itinéraires suivant les conditions de la montagne. Ils suivent la cordée pour leur sécurité. Le guide est expérimenté pour évaluer les conditions et trouvera les solutions face aux différentes difficultés (stress, mauvais du temps, difficultés techniques, etc.).

Pour gravir le Mont-Blanc, une personne doit être capable de marcher et grimper durant 10h et de faire des dénivelés de 1 000m à 1 500m. L’idéal serait d’avoir une expérience en haute altitude (3 500m) et de tenir compte de la descente pour éviter la fatigue extrême. Ainsi, la personne est capable de connaître les limites de son corps à défaut d’oxygène en altitude.

Avant de grimper le Mont-Blanc, il est important de suivre un stage long car il est important d’apprendre les différentes techniques et les bases de l’alpinisme comme l’utilisation du piolet, des crampons et la marche encordée.

Comment se préparer pour réaliser le Mont-Blanc ?

6 mois avant le début de l’ascension, il est conseillé de procéder à un entraînement physique et mental. Il consiste à faire des séances de natation, de vélo et de running pour améliorer le cardio. L’objectif est de parvenir à réaliser 10km en 55 minutes sans faire trop d’efforts. En parallèle, les exercices de renforcements musculaires aident à limiter la fatigue avec le poids du sac. Le travail des articulations minimise également les blessures. Pour réaliser une acclimatation, il est conseillé de faire des randonnées de plus de 1 000m de dénivelé quelques jours avant l’ascension.

Un grimpeur du Mont-Blanc doit connaître les risques et les dangers d’éboulements et des crevasses. Il doit s’hydrater correctement et suffisamment. Un sommeil suffisant et de qualité avant l’ascension est très important pour éviter la fatigue et avoir une chance d’atteindre le sommet. De même, le choix des aliments à emporter est important.

Les équipements pour l’ascension sont proposés en location. Il est important de contrôler leur qualité et leur état auprès du guide. Ce dernier est aussi mieux placé pour fournir des informations sur les conditions météorologiques.

Pour se préparer à l’ascension du Mont-Blanc, le grimpeur doit prévoir du matériel personnel et technique. Dans ce dernier cas, le grimpeur doit se munir de baudrier, de chaussures, de crampons, de casque, une veste chaude et imperméable, un harnais, une corde, une lampe frontale, un casque, de la crème solaire, des lunettes de soleil et de piolet. Certains de ces équipements sont inclus dans l’équipement du groupe.

Qui peut faire l’ascension du Mont-Blanc ?

Conditions météorologiques pour l’ascension du Mont-Blanc

Entre juin et septembre, saison d’escalade du Mont-Blanc, les températures oscillent entre 20 °C et -20 °C. Le sommet est très venteux. Dans les vallées de parcours, les températures varient entre 15 °C à 25°C ou entre 5 °C et 15 °C. Pour réaliser le Mont-Blanc, le ciel doit être dégagé, il n’y a pas de vent et la température est froide la nuit. Ainsi, la congélation durant la nuit rend la neige plus compacte et diminue les risques de chutes de pierres.

Un guide est en mesure d’analyser ces conditions pour grimper le Mont-Blanc en toute sécurité. La période idéale pour grimper le Mont-Blanc est en juin, juillet et août. Avec une grande fréquentation du Mont-Blanc, il est important de réserver à l’avance l’ascension.

Durée de l’ascension du Mont-Blanc

En fonction des itinéraires et des routes, l’ascension du Mont-Blanc peut aller de 2 à 7 jours. Toute escalade au-delà de 2 jours comprend des activités d’entraînement et des arrêts d’acclimatation en vue de réussir l’escalade à une haute altitude.

Il existe 2 stages dédiés aux alpinistes débutants et aux plus initiés. Dans le premier cas, le stage dure 5 à 7 jours. Les amateurs sont encadrés par un guide pour apprendre les techniques d’alpinisme, essentiellement l’encordement et le cramponnage. Cette formation a pour objectif de maîtriser l’escalade et de s’acclimater pour parvenir au sommet avec succès.

Les plus aguerris suivent un stage de 3 à 4 jours. Ils possèdent une expérience en acclimatation et sont menés par un guide pour réaliser l’escalade dans les meilleures conditions.

Quels sont les itinéraires ?

Pour l’ascension du Mont-Blanc, il existe 3 voies classiques.

Voie normale

Appelée aussi voie royale, il s’agit de la voie la plus connue et la plus accessible. Elle dure 3 jours avec 2 380m d’altitude où les grimpeurs passent la nuit dans les refuges.

Voie des 3 Monts

Itinéraire de 2 jours, cette voie débute en haut du téléphérique de l’Aiguille du Midi (3 800m d’altitude). Elle est plus longue et plus technique avec un dénivelé positif de 1 700m et des pentes supérieures à 50°.

Voie italienne

Ce trajet exige une bonne condition physique et une grande endurance. En effet, ce long itinéraire est ponctué d’un dénivelé important de 3 100 m. Durant 2 jours, les grimpeurs évoluent à travers des arêtes rocheuses et des pentes de plus de 50° ne nécessitant pas un niveau technique élevé d’alpinisme.

En bref, les débutants et les professionnels en escalade peuvent réaliser l’ascension du Mont-Blanc sous certaines conditions. Au préalable, ils doivent bien se préparer et sont conduits par un guide expérimenté.

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